La fin d’un étape, le début d’une autre !

La fin d’un étape, le début d’une autre !

Me voici à la croisée des chemins, le BPREA en poche ! Désormais, je dispose de la capacité agricole, qui m’offrira de nombreuses possibilités, notamment en matière d’accès et de moyens de financement au foncier agricole !
La recherche est l’acquisition de terres est désormais l’objectif prioritaire pour une création prochaine de la pépinière fruitière !

Voici un bref prévisionnel des charges sur 3 ans, non exhaustif, tout à fait théorique, que j’ai eu la nécessité de faire pour un peu de visibilité sur l’avenir :

Comme vous pouvez le voir, rien le fond de roulement nécessaire n’est pas négligeable !

En outre, comme montré ici, outre un crédit pour le fond de roulement, se posera la question d’un crédit relais de TVA, car dans le cadre d’investissements, je devrais nécessairement avancer la TVA à l’État… Qui me la remboursera ensuite, si vis à vis des ventes, il m’est redevable.

Oui, ce n’est pas si simple de créer une entreprise en France… Et ça demande des investissements colossaux, tout n’est pas listé ici, il n’y a même pas de serre dans le prévisionnel.

Les taux des crédits sont actuellement très élevés.

Et voici un tableau de financement simplifié, non exhaustif. Je précise que tous ces documents ne sont que partiellement ce que j’ai dû fournir pour démontrer de mes apprentissages lors de ce BPREA, j’ai aussi dû intégrer des notions tels que la valeur ajoutée, et l’excédent brut d’exploitation.
Ces informations donnent néanmoins une idée des montants en jeu, et des risques pris, notamment quand on met en jeu ses biens personnels.

Car, pour créer une entreprise à responsabilité limitée, il faudrait que je débourse 7500€ (que je n’ai pas) afin de créer le capital social. De fait, toute problématique de rentabilité de l’entreprise, qui en soit, est une prise de risque, sera assumée sur ce que je possède… N’ayant d’autre possibilité que de créer une entreprise individuelle.

Enfin, se pose également la problématique du financement du foncier. Je pense passer par un portage avec la foncière agricole d’Occitanie, en cas de refus (probable) des banques.
D’après le formateur que j’ai eu, l’acquisition foncière est considérée en France comme personnelle, il n’est pas possible de demander un crédit professionnel pour acquérir des terres si l’on n’est pas déjà agriculteur et que par conséquent, l’on en a déjà !